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Chansons des pirates

 [1]


Ce sont des hommes de grand courage ceux qui partirons avec
nous.
(Sont des homme de grand courage ceux partirons avec nous ...)
Ils ne craindront pas les coup, ni les naufrages, ni l’abordage,
Du péril seront jaloux tous ceux qui partiront avec nous
(Tous ceux qui partiront avec nous)
Ce seront de hardis pilotes les gars que nous embarqueront.
(Seront de hardis pilotes les gars que nous embarqueront...)
Fin galiers et franc lurons ...
Juste escamotte, toute une flotte...
Bras solide et coup de frond les gars que nous embarqueront.
(Les gars que nous embarqueront...)
Ce seront de fier camarades ceux qui navigueront à bord.
(Ce seront de fier camarades ceux qui navigueront à bord...)
Faites donc feu, bâbord, tribord...
Dans la tornade des cannonades...
Les vainqueurs rentreront au port, tous ceux qui naviguerons à bord...
(Ceux qui naviguerons à bord)
Et les prises de tout un âge nous ramèneront avec nous.
(Et les prises de tout un âge nous ramèneront avec nous...)
Et la gloire, et les gros sous ...
Feront voyage dans nos sillages...
Vent arrière ou vent de proue, nous les ramèneront avec nous .
(Nous les ramèneront avec nous ...)
Car c’est le plus vaillant corsaire qui donna l’ordre du départ.
(Car c’est le plus vaillant corsaire qui donna l’ordre du départ...)
Tous en mer et sans retard ...
Faisons la guerre à l’Angleterre...
Car c’est le fameux Jean Bart qui commandera le départ.
(Car c’est le fameux Jean Bart qui commandera le départ...)
(...)
Jean-François de Nantes
C’est Jean-François de Nantes
Oué, oué, oué.
Gabier de la Fringante.
Oh ! Mes bouées Jean-François.
Débarque de campagne
Oué, oué, oué.
Fier comme un roi d’Espagne.
Oh ! Mes bouées Jean-François.
En vrac dedans sa bourse
Oué, oué, oué.
Il a vingt mois de course.
Oh ! Mes bouées Jean-François.
Une montre, une chaîne
Oué, oué, oué.
Qui vaut une baleine.
Oh ! Mes bouées Jean-François.
En vidant sa bouteille
Oué, oué, oué.
Tout son or appareille.
Oh ! Mes bouées Jean-François.
Montre et chaîne s’envolent
Oué, oué, oué.
Mais il attrap’ la vérole.
Oh ! Mes bouées Jean-François.
On lui coup’ra son membre
Oué, oué, oué.
Tout dré au ras du ventre
Oh ! Mes bouées Jean-François.
Pauvre Jean-François de Nantes
Oué, oué, oué.
Gabier de la Fringante.
Oh ! Mes bouées Jean-François.


Le corsaire Le Grand Coureur

Le corsaire le grand coureur
est un navire de malheur
quand il se met en croisière
pour aller chasser l’anglais
le vent, la mer et la guerre
tournent contre le français

Allons les gars gai, gai
Allons les gars gaiement


Il est parti de Lorient
avec belle mer et bon vent
il cinglait bâbord amure
naviguant comme un poisson
un grain tombe sur sa mâture
v’la le corsaire en ponton

Il nous fallut remâter
et bougrement relinguer
tandis que l’ouvrage avance
on signale par tribord
un navire d’apparence
à mantelets de sabords

C’était un anglais vraiment
à double rangée de dents
un marchand de mort subite
mais le français n’a pas peur
au lieu de brasser en fuite
nous le rangeons à l’honneur

Les boulets pleuvent sur nous
nous lui rendons coups pour coups
pendant que la barbe fume
à nos braves matelots
dans un gros bouchon de brume
il nous échappe aussitôt

Pour nous refaire des combats,
Nous avions à nos repas,
Des gourganes et du lard rance,
Du vinaigre au lieu de vin,
Le biscuit pourri d’avance
Et du camphre le matin !

Nos prises au bout de six mois
Ont pu se monter à trois :
Un navire plein de patates,
Plus qu’à moitié chaviré,
Un autre plein de savates,
Un troisième de fumier !

Pour finir ce triste sort,
Nous venons périr au port
Dans cette affreuse misère,
Quand chacun s’est cru perdu,
Chacun,selon sa manière
S’est sauvé comme il a pu !

Le capitaine et son second
Se sont sauvés sur un canon ;
Le maître sur la grande ancre ;
Le commis sur son bidon.
Oh !le triste et vilain congre,
Le voleur de ration !

Il eut fallu voir le coq
Avec sa cuiller et son croc.
Il s’est mis dans sa chaudière
Comme un vilain pot au feu.
Il au couru vent arrière,
Il a pris terre à l’Ile-Dieu !

De notre horrible malheur,
Le calfat seul est l’auteur ;
En tombant de la grande hune
Dessus le gaillard d’avant,
A rebondi dans la pompe,
Défoncé le bâtiment !

Si l’histoire du grand coureur
à su vous toucher le cœur
ayez donc belles manières
et payez-nous largement
du vin, du rack, de la bière
et nous serons tous contents.

♪ Randy Dandy-Oh ♪

Now we are ready to head for the Horn,
Way, hey, roll an’ go !
Our boots an’ our clothes boys are all in the pawn,
To be rollickin’ randy dandy O !

Heave a pawl, oh, heave away,
Way, hey, roll and go !
The anchor’s on board an’ the cable’s all stored,
To be rollickin’ randy dandy O !

Oh, man the stout caps’n and heave with a will,
Soon we’ll be drivin’ her ’way down the hill.

Heave away, bullies, ye parish-rigged bums,
Take yer hands from yer pockets and don’t suck yer thumbs.
We’re outward bound for Vallipo Bay,
Get crackin’, me lads, it’s a hell of a way !

Notes

[1] quelques paroles ICI